Journal des rêves de Fédérico
Cette ruelle déserte
Et aux pavés luisants,
Qu’on arpente à minuit
Quand le vent pousse au sol
Des nuées de papiers,
Ne cessera de hanter
Toutes tes insomnies,
Tu tournes Vitelloni !
Et cette pauvre folle
Achetée à sa mère
Par une brute épaisse
Qui a le ventre au cœur
Et fait son numéro,
Tu livres Zampano
Sur un air de trompette
La strada est offerte !
Dans tes yeux le reflet
De ton rêve lunaire
Une larme à l’écran
Et tu crées l’innocence,
La foire aux vanités
Par une nuit d’été,
Pour l’amour d’Anita
C’est La dolce vita !
Une beauté charnelle,
Rien d’une demoiselle,
Les projecteurs éteints,
Les décors pliés,
Les musiques de Nino
Résonnent sans un mot
Tout comme au cinéma,
Le génie n’est plus là !
L’Italie pleure Fellini ... |
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